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Première réunion de travail pour le réseau des responsables administratifs

Credits : R-ÉSPÉ
Les responsables administratifs des ESPE se sont réunis le 18 septembre 2015, à l'occasion de la réunion des équipes de direction du Réseau. La matinée a consisté à dresser le bilan de la rentrée, partager des échanges des pratiques en matière de scolarité, dans le but de progresser collectivement d'un point de vue efficacité. A l'issue des discussions, certains d'entre eux vont tester des méthodes visant à réduire le traitement manuel des dossiers et faire un retour au réseau des responsables administratifs. L'après midi a été consacré aux échanges financiers, ainsi qu'à des échanges sur les élections partielles.
Catherine Amadei, ESPE Centre Val de Loire

 

A l'issue de cette réunion, nous avons pu interviewer Angélique Ranvier (responsable des services administratifs à l'ESPE de l'académie de Reims) et Gilles Cicurel (secrétaire général de l'ESPE de l'académie de Paris) qui ont accepté de répondre à nos questions.

Pouvez-vous nous dire quelques mots à propos du groupe national des responsables administratifs au sein du R-ÉSPÉ ?

AR : Je pense pouvoir dire que nous sommes un groupe très solidaire, avec des gens qui sont là depuis un certain nombre d’années et d’autres qui bougent. Et pourtant le fait qu’il y ait du mouvement n’a jamais affecté cet esprit de solidarité et de construction collective. Les nouveaux sont immédiatement intégrés et sont les premiers à poser des questions au sein du groupe. En effet, nous nous interpellons souvent par mail sur le réseau pour essayer de s’entre-aider sur des questions très techniques, en lien avec les textes qui sont publiés, les règles à appliquer ou les pratiques des uns et des autres.

GC : Effectivement, l’intégration des nouveaux est un facteur important. Le métier de responsable administratif change beaucoup, il a connu beaucoup de modifications depuis quelques années. Les nouveaux arrivent dans un contexte un peu difficile, sur des fonctions nouvelles pour eux. Le réseau permet de ne pas être complètement perdu, se dire que les problématiques sont les mêmes et que l'ont peut avoir des appuis par rapport à ce qui se passe ailleurs.

Sur quels sujets avez-vous échangé aujourd’hui ?

AR : Les sujets sur lesquels nous échangeons systématiquement : la scolarité, en particulier les procédures de chaque université, les règles appliquées. Les logiciels et ce qu’ils sont capables de faire, tout cela offre des informations extrêmement précieuses, car elles permettent par exemple de prendre contact auprès des collègues pour faire des tests. Procédures, textes et interprétations des textes, on commence généralement par ça !

Il y a matière à discussion dès l’instant où l’on doit toucher aux statuts ou au règlement intérieur, comme aujourd’hui sur les élections qui s’approchent pour certains collèges d'usagers. On parle aussi souvent, moyens, ressources humaines et budget que ce soit en termes de règles, ou en comparant nos équivalents temps plein (ETP), en termes d’effectifs, enseignant et non-enseignant, pour lesquel on compare également nos heures maquettes. Ces diverses comparaisons nous permettent de nous situer et de faire des ratios. La nouveauté pour cette rentrée est la formation pour les stagiaires qui viennent de réussir le concours et sont déjà titulaires d’un master MEEF, à qui l’on ne peut faire faire ni le M2 MEEF, ni les DU ou autres formations qu’on a mis en place l’année dernière et qui prennent appui sur les masters existants. On a dû mettre en place quelque chose de complètement nouveau.

GC : Pour compléter ce que dit Angélique, on essaie de monter quelque chose autour de l’idée d’un réseau professionnel. Il existe d’autres réseau autour des ESPE, les directeurs, les chargés de com, les responsables documentation… Le métier de responsable administratif d’ESPE tourne autour des thématiques que vient de décrire Angélique. Il est intéressant de noter qu’il existe un socle commun de problématiques et des variétés de situations locales extrêmement grandes. Même si elle n’est pas encore complètement formalisée dans le réseau en terme d’outils, la partie retours d’expériences que l’on peut avoir au cours de ces journées de travail et des échanges sur la liste de diffusion est très riche. Autrement dit, nous partageons des thématiques propres mais communes, forcément changeantes et des situations locales entre des partenariats avec une ou plusieurs universités, des disciplines différentes, des relations avec le rectorat très variables, des relations professionnelles dans l’université de rattachement… il est important que chacun de nous puisse avoir des repères, échanger des expériences et si possible les bonnes pratiques.

Les thèmes sur lesquels vous allez particulièrement travailler

AR : Nous avons déjà pris note pour la prochaine fois qu’il faudra qu’on fasse un tour de table sur les données brutes, et donc sur les statistiques, des inscriptions pour les rapprocher des moyens (campagne d’emploi, allocation budgétaire) alloués par les universités. A ce stade, on ne peut que parler de tendance, ou d’impression générale. Le Ministère vient de faire des annonces auprès des universités, et cela risque de se traduire par des situations budgétaires encore plus serrées. On vient de faire un point sur la rentrée (les inscriptions, les logiciels, l’évaluation, l’assiduité, les commissions, la sélection en master). Mais en novembre prochain, les sujets tourneront autour des moyens et des questions qui auront été posées dans la période entre les deux réunions.

On découvre des contextes, on ressort de nos réunions avec souvent les réponses aux questions que l’on se posait avant d’y entrer. Pas forcément des réponses arrêtées, mais des possibilités, des pistes de réflexion à présenter dans les comités de direction, comme sur les relations avec les services académiques du rectorat.

GC : La mise en place des ESPE est quelque chose de très complexe et loin d’être achevée. Les problématiques opérationnelles sont nombreuses en cette période de rentrée, mais on se rend compte en réunion qu’elles sont partagées et qu’il y a des solutions. C’est ce que je trouve intéressant : parler de thèmes très concrets autour des inscriptions ou d’un logiciel permet de se dire que sur un problème abordé localement et pour lequel on n’a pas trouvé forcément de bonnes solutions, il y a peut-être une bonne idée à prendre ailleurs parce qu’il y a quelqu’un qui a fait l’expérience. On se voit au minimum 3 fois par an, mais on peut aussi échanger dans le cadre de l’ESEN, ou avec d’autres interlocuteurs dans lequel le ministère est présent. Les liens avec le ministère sont d'ailleurs très importants, comme en ce moment sur le dossier du devenir des EAP, qui est en cours de réflexion, et qui impactera forcément la formation en ESPE.

Propos recueilli le 18 septembre 2015 par l'équipe éditoriale