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Réunion du groupe des responsables administratifs : bilan rentrée 2016

Credits : Réseau des ESPE

Première d'une série de réunions organisées sur l'année à Paris, nous avons profité de cette rencontre pour interviewer Marie-France Salogne-Carosso (Responsable des services administratifs et techniques à l'ESPE d'Aix-Marseille) et Bruno Nourry (Secrétaire général - Responsable administratif de l'ESPE de l'académie de Nantes) sur les bilans de la rentrée et du groupe des responsables administratifs.

Quel bilan a été fait, au sein du groupe, sur la 4e rentrée depuis la création des ESPE ?

MFSC : Le bilan est plutôt positif pour cette rentrée qui s'est passée un peu moins dans la précipitation et la pression. Beaucoup de choses ont été posées depuis 2013, tant au niveau de la structuration de l'université que de la place spécifique de la composante au sein de l'université. Des règles mieux posées au niveau du personnel, des outils également mieux maîtrisés, ont permis au personnel de l'ESPE, dont la compétence est reconnue au niveau de l'université, de préparer cette rentrée plus facilement que les autres. Une sérénité qui était moins vraie les années précédentes.

BN : Une rentrée plutôt positive par rapport aux précédentes. J'ai l'impression qu'il y a une meilleure connaissance et reconnaissance de l'ESPE par l'université. Ce s'est fait progressivement à travers les temps de dialogues et d'échanges avec la présidence de l'université et avec ses services. Aujourd'hui, ils ont progressé dans leur connaissance de l'ESPE pour se rendre compte que malgré ses spécificités, elle n'était pas totalement à part dans l'université.
Nous avons aussi de notre côté, essayé de communiquer, d'être le plus transparent possible. Ce qui est reconnu aujourd'hui, c'est le professionnalisme de notre gestion. L'ESPE bénéficie de services extrêmement structurés, ce qui se traduit sur le plan de la gestion des emplois, des moyens de l'enseignement, sur le plan budgétaire qui se veut rigoureuse. L'ESPE peut fonctionner même s'il subsiste des points de tension sur certains dossiers. Nous sommes dans un dialogue plus détendu et constructif qu'il ne l'a été dans le passé.

MFSC : Plus équilibré aussi ! L’organisation administrative d’Aix-Marseille Université se fait en trois points de structures : les directions centrales, les campus et les composantes et chacune avait une mission d'expert. L’expertise devait plutôt se faire en direction centrale ou en campus mais on s’aperçoit qu’elle existe aussi dans les composantes, cette reconnaissance permet aux personnels de se sentir valorisés.

BN : Nous sommes tributaires de mouvement de concentration et de déconcentration qui se font à l'intérieur de l'université selon les périodes. A Nantes, après une période de centralisation plus contrôlée, nous sommes revenus à une période de déconcentration. De notre côté en interne, nous avons progressé dans notre contrôle de gestion, dans la formulation de nos procédures. Sur les moyens par exemple, on a une bien meilleure visibilité sur ce qu'on fait et qu'on investit, ce qui contribue à nous donner une solidité qui peut être valorisée dans nos échanges avec l'université. On a des retours positifs sur ce qui est amené à produire comme les tableaux de bord ou les documents de travail.

Quelles nouveautés avez-vous pu constater ?

BN : Pour une fois, nous pouvons dire que nous sommes plutôt sur une année de stabilité. Ca fait du bien aussi !
Malgré tout comme beaucoup d'endroits au niveau national, nous sommes confrontés à des questions qui relèvent de la sécurité nationale. Un certain nombre de contrôle doivent être pris dans le cadre du plan vigipirate ou des contrôle d'accès. Comme tous les établissements universitaires, nous avons dû mettre en place des moyens et des procédures.

Quel est l'impact de l'organisation en réseau professionnel sur vos pratiques ?

MFSC : Nous avons des échanges extrêmement intéressants sur les pratiques professionnelles. Nous faisons par exemples des tours de tables sur les outils utilisés. Nos rencontres se poursuivent ensuite par l'intermédiaire de la liste de diffusion lorsqu'on est sur nos postes. Les échanges par mail fonctionnent de mieux en mieux, même si tout le monde ne répond pas forcément, chacun le fait quand il lui semble que cela peut apporter quelque chose. Il existe un prolongement de ces réunions nationales, toute l'année et sur tous les sujets.

BN : Il est rare qu'une semaine passe sans qu'une question ne soit posée sur la liste. Les échanges sont de plus en plus nourris, sur des sujets très diversifiés. Il y a toujours des réponses, on voit bien que le groupe est vraiment constitué. On est attentif les uns aux autres, et on essaie de répondre au mieux pour ne pas laisser les collègues isolés.

MFSC : On est aussi en réassurance, sur des sujets où l'on peut se sentir seuls, avoir les avis des collègues permet de disposer d'un levier important.

BN : Nos contextes universitaires sont vraiment très différents, disposer des expériences des uns et des autres permet de nous situer dans ce paysage très hétérogène.

MFSC : C'est vrai que cette hétérogénéité dont nous parlions beaucoup il y a 3 ans a tendance à se gommer grâce à ces échanges, grâce à ce réseau... en particulier sur les réponses techniques.

BN : Nous avons vraiment l'impression d'appartenir à une communauté, quelles que soient les différences de gestion qui existent localement, on fait tous à peu près le même métier et avec les mêmes objectifs. On a désormais une histoire commune !

Propos recueillis le 21 septembre par l'équipe éditoriale