COMMUNIQUÉ du R-ÉSPÉ

5 ans après la création des ÉSPÉ, le Réseau national des ÉSPÉ souligne les avancées sensibles d’une formation des enseignants devenue à la fois professionnalisante et universitaire.

À l’issue de sa réunion mensuelle des directeurs d’ÉSPÉ mardi 18 septembre à l’ESPE de Paris, le Réseau national des ÉSPÉ a donné un point presse en présence de : Brigitte Marin, Présidente du R-ÉSPÉ et directrice de l’ESPE de l’académie de Créteil, Alain Frugière, vice-président du R-ÉSPÉ et directeur de l’ESPE de l’académie de Paris, Mario Cottron, vice-président du R-ÉSPÉ et directeur de l’ESPE de l’académie de Poitiers, Olivier Combacau, chargé de la politique de communication du R-ÉSPÉ et directeur de l’ESPE Centre Val de Loire et d’Isabelle NEGRO vice-présidente du R-ÉSPÉ et directrice de l’ESPE de l’académie de Nice.

Un échange avec la presse qui a permis d’aborder les principales actualités du Réseau : une présidence provisoire avant le renouvellement de la plupart des directeurs d’ÉSPÉ en début d’année prochaine, les événements emblématiques du Réseau – Le Printemps de la Recherche en Éducation et le concours national Mon Mémoire MEEF en 180 secondes – et la publication imminente d’un dossier d’orientation stratégique dressant un état des lieux illustré de nombreux exemples après 5 ans d’existence des ÉSPÉ et la création des masters MEEF. Un bilan encourageant au service de la professionnalisation des enseignants, notamment en termes de :

• Formation intégrative (une expérience de terrain associée à un apprentissage universitaire, avec une préprofessionnalisation possible dès la licence) ;
• Développement d’équipes pédagogiques pluri catégorielles (associant des formateurs de terrain, des enseignants et des enseignants-chercheurs) ; 
• Tutorat Mixte (un tuteur de terrain et un tuteur universitaire) ;
• Production d’un écrit long scientifique sous la forme d’un mémoire de recherche pour questionner la pratique enseignante ;
• Inscription dans une « démarche qualité » systématique (conseils de perfectionnement des masters, évaluation des enseignements par les étudiants).

Le Réseau national des ÉSPÉ est associé au groupe de discussions composé des trois directions des deux Ministères (DGESIP, DGESCO et DGRH) et de la CPU, qui questionne les contenus et la place du concours dans le cadre du projet d’évolution de la formation initiale et continue des enseignants. Le Réseau des ÉSPÉ salue le travail des ÉSPÉ et tient à une architecture de la formation comparable entre le 1er le 2nd degré qu’il considère comme une avancée depuis le développement des ÉSPÉ. Il est par ailleurs plutôt favorable à un concours commun en licence 3.

Le Réseau des ÉSPÉ est en attente du rapport de Monique Ronzeau et Bernard Saint-Girons qui doit être remis aux Ministres de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation fin septembre, début octobre. Les rédacteurs de ce rapport sont chargés de faire des recommandations portant sur plusieurs questions essentielles, liées notamment à la place du concours.