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ESPE de l'académie de Reims : Cérémonie de remise de diplômes

Credits : ESPE Reims

Pendant 5 samedis en février 2016, les anciens étudiants en master de l'université de Reims Champagne-Ardenne et parmi eux ceux du master MEEF de l'ESPE de l'académie de Reims ont participé à la cérémonie de remise de diplômes sur leur campus universitaire. Maryline Mathevet, chargée de communication de l'ESPE, a accepté de répondre à nos questions sur cet évément marquant.

Qui est à l’origine d’un tel événement ?

Les cérémonies qui se déroulent sur nos 5 sites sont organisées à la base par l’université de Reims Champagne-Ardenne dans l’optique de rapprocher ses composantes sur chaque ville. On organise donc ces remises de diplômes de master avec les autres composantes. L’ESPE est d’autant plus concernée qu’elle est sur tous les sites, elle a donc été mobilisée sur 5 samedis ! L’idée est de valoriser l’université, mais aussi localement chaque composante puisqu’elle accueille la cérémonie.

A l’université de Reims Champagne-Ardenne, nos étudiants représentent 25 % des étudiants inscrits en master, notre présence n’est donc pas anodine.

Comment se déroulent les cérémonies ?

L’université souhaite que les remises de diplômes soient faites avec des toges universitaires. Les représentants, dont la directrice de l’ESPE et les membres de la direction accueillent leurs étudiants avec des toges. La robe universitaire est une tradition française qui date du XIIIe siècle, donc n’a pas été empruntée sur un modèle américain ! On essaie de poser un cadre cérémonieux plus convivial pour recevoir un diplôme qu’une convocation dans un bureau de la scolarité.

Les couleurs des tuniques sont normées : nos étudiants sont en noir, le recteur et président de l’université sont en violet, notre directrice, diplômée de Sciences humaines et sociales est en jaune jonquille, le premier directeur adjoint de l’ESPE est en amarante puisque c’est un scientifique. Cette année on a pu avoir une toge universitaire sur tous les étudiants sur les 5 sites et pas seulement à Reims. Les étudiants ont pu louer une toge (robe et chapeau) gratuitement, et même l’acquérir pour la modique somme de 20 €, ce qui permet surtout de garder le chapeau qui sert de réceptacle à des dédicaces entre eux.

Les étudiants peuvent être accompagnés de leurs proches : ils peuvent être vus, photographiés, filmés lors de leur passage sur scène. Il y a un orchestre, un petit buffet avec du Champagne, région oblige !

Les étudiants se prêtent-ils facilement au jeu ?

La majorité oui et ils mettent pour la plupart leur toge ! Avec la mention 4, les reconversions, nous avons des publics diversifiés mais tous jouent le jeu.

Il faut savoir que ce sont nos étudiants ESPE qui ont eu l’idée du lancer de chapeau sur scène ! On a eu la chance d’être les premiers à se faire diplômer sur scène lorsque les étudiants avaient des toges et ils ont spontanément lancés leur chapeau à la fin de la remise. Cette année, l’animateur de l’événement a encouragé ce geste pour tous les groupes. Le lancer fait désormais partie du protocole !

Que représente pour eux cette remise de diplômes ?

Le master MEEF est un master exigeant, qui demande beaucoup d’implication pour les étudiants comme pour la famille. Passer un concours est un stress, financer les études pour se former... et tout n’est pas fini une fois qu’on a le master. C’est important pour eux de clôturer deux années de master intenses, peut-être la réussite à un concours par quelque chose de cérémonieux.

En plus de sa valorisation, quelles sont les retombées pour l’ESPE ?

Cet événement permet également pour l’université et donc l’ESPE, de densifier l’alumni.  Le chargé de mission Alumni de l’université est présent lors de ces journées et en  profite pour mener des actions : récolte de coordonnées,  mise en place d’un photocall (mur d'images) où les diplômés peuvent se faire prendre en photo et laisser un message aux étudiants.

En termes de réseaux sociaux, la retombée pour  l’ESPE est très importante. Faire des vidéos, un tweet-live est très apprécié des étudiants qui réagissent mais aussi des partenaires.

Propos recueilli le 21 avril 2016 par l'équipe éditoriale.