Sous la direction de François Jouen, Catherine Puigelier et Charles Tijus, avec entre autres un chapitre de Frank Jamet (ESPE de l'académie de Versailles)
La décision est au coeur de la problématique des systèmes.
Si la décision se calcule à partir de ses conséquences, comment décider pour des conséquences incalculables ? S’il faut en modéliser les effets pour évaluer la décision, comment prédire ? Est-ce décider que de suivre des règles pour décider ? La conscience et le libre arbitre sont-ils constitutifs de la prise de décision ?
La prise de décision gouverne le droit. La personne décide de respecter ou de ne pas respecter la loi. Le juge prend également la décision de condamner ou de ne pas condamner la méconnaissance d’une loi (ou le violeur de la loi).
Se déclinent alors des mots du droit qui deviennent concepts ou perceptions chers à la psychologie cognitive.
Les exemples abondent : la prise de décision peut être entachée d’erreurs qui sont autant de méprises : méprises catégorielles pour les erreurs matérielles, méprises sémantiques pour les erreurs d’interprétation ou d’appréciation, ou encore de raisonnements illégitimes qui peuvent avoir comme source l’agencement inadéquat des arguments suivi de la conclusion erronée ou encore de l’emprise de l’émotion qui fait déterminer les arguments nécessaires à la conclusion recherchée.