par Claire de Saint Martin, Inspé de l'académie de Versailles.
Que disent les enfants classés déficients intellectuels ou souffrant de troubles psychiques de leurs places dans l’école ? Cette étude, menée avec les élèves de trois Clis et leurs enseignants, donne pour la première fois la parole aux enfants eux-mêmes.
À l’école élémentaire, les élèves en situation de handicap peuvent être scolarisés dans un dispositif spécialisé, la Classe pour l’inclusion scolaire (Clis), aujourd’hui remplacée par l’Unité localisée pour l’inclusion scolaire (Ulis). Ces enfants, considérés comme suffisamment normaux,doivent connaître des temps de scolarisation collective en classe ordinaire.Ils sont parallèlement considérés comme suffisamment anormaux pour être placés dans un dispositif qui les marginalise. Ainsi, la Clis devient le lieu de liminalité des élèves en situation de handicap : ni complètement exclus, ni complètement inclus dans la société. L’analyse de cette enquête conduit à un questionnement sur l’inclusion prônée par les politiques publiques.
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