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Le groupe des formateurs Documentation ESPE (première partie)

Réunion du 2/02/16 Groupe formateurs doc

A l'issue de la dernière réunion du groupe des formateurs Documentation qui a eu lieu le 2 février 2016, nous avons interviewé Véronique Augé, enseignante Master MEEF Parcours Documentaliste à l'ESPE d'Aix-Marseille  et Michèle Archambault, co-responsable Master MEEF Documentation à l'ESPE de l'académie de Strasbourg, qui ont accepté de répondre à nos questions. La première partie de l'interview était consacrée au fonctionnement de leur groupe. La seconde partie de l'interview permettra de mieux connaître le métier de professeur documentaliste.

Comment et pourquoi les formateurs en documentation se sont constitués en groupe ?

Véronique Augé : Notre groupe existe depuis maintenant 4 ans et était organisé au départ dans le cadre des réunions d’échange avec le président du jury du CAPES documentation. Dans un premier temps, les réunions se faisaient ponctuellement, puis progressivement on a instauré qu’une fois par an que les formateurs en documentation puissent se rencontrer et échanger avec le président du jury du CAPES.

Au moment de la création du premier master, nous avions demandé à être reconnus comme réseau de formateurs. La création du Réseau national des ÉSPÉ a rendu cette demande plus évidente, par l’idée d’échanges et de mutualisation. Aujourd’hui, cette reconnaissance se mesure concrètement, on a été accueilli dans les locaux et la réunion a été ouverte par Jacques Ginestié, président du R-ÉSPÉ, qui a pu nous exposer sa vision et les axes de politique générale du réseau. Cela a un sens aujourd’hui de dire qu’on fait partie du réseau.

On a tous à y gagner ! Nous y gagnons une lisibilité et un espace de mutualisation, et le réseau y gagne un regard sur ce qui se fait. Cela crée des échanges, une synergie positive.

Michèle Archambault : C’est aussi la base d’une culture commune autour des métiers de l’enseignement.

Quels sont les axes de travail de votre groupe ?

VA : La journée de rencontres et d’échanges débute avec le président du jury du CAPES documentation, qui est aussi l’inspecteur général établissement vie scolaire chargé du dossier de la documentation.  Cette rencontre permet d’avoir des échanges autour du métier mais avant tout de connaître les attentes du jury du CAPES documentation et de comprendre la commande. On forme les étudiants à un concours, autant être clairs sur les attentes de ceux qui  dirigent ce concours.

MA : On s’harmonise entre nous et avec le jury !

VA : L’après-midi, on traite de questions en lien avec ce qui a été déterminé le matin, mais organisé sous forme d’atelier. On clarifie les informations par rapport aux épreuves et par rapport aux contenus. On ne travaille pas sur une discipline avec un programme établi et des savoirs académiques établis, donc nous avons besoin de construire progressivement des éléments de référence.

MA : C’est donc à nous d’articuler ce qui est fait et de construire des schémas d’interrogation.

VA : On a besoin de définir le cadre. Par exemple, pour l’épreuve d’épistémologie de la documentation : la documentation est un domaine rattaché au SIC, mais il n’est pas toujours évident de savoir comment le traiter pour préparer le concours.

Propos recueillis le 2 février 2016 par l'équipe éditoriale.

Réagir face aux théories du complot : discours de Najat Vallaud-Belkacem prononcé en clôture de la journée d'étude organisée le 9 février 2016 au Museum national d'histoire naturelle. Extrait :

"[...] Merci à ceux qui se sont mobilisés pour cette journée. Tous plus passionnants les uns que les autres. Merci surtout pour ceux qui se mobilisent au quotidien dans les établissements scolaires : les enseignants bien sûr, mais aussi tout particulièrement nos professeurs documentalistes qui sont les véritables maîtres d’œuvre de l’acquisition par tous les élèves d’une culture de l’information et des médias. 

Cette place, les nouveaux programmes de la scolarité obligatoire la réaffirment, avec une mention explicite dans les programmes du cycle 4 (5e, 4e, 3e). Grâce à eux, les élèves accèdent à une compréhension des médias, des réseaux et des phénomènes informationnels dans toutes leurs dimensions : économique, sociétale, technique, et éthique. Ils donnent aux élèves les connaissances nécessaires pour maîtriser l’information, et avoir, devant les écrans, une distance critique et une autonomie réelle.

Ils sont donc des acteurs essentiels des nouveaux programmes mais aussi de la réforme du collège. Je souhaite que leur place soit encore davantage reconnue, notamment dans les projets académiques de formation pour 2016-2017."