Serge Cospérec, Inspé de l'académie de Créteil
Pourquoi les réformes de l’enseignement de la philosophie ont-elles toutes dégénéré en affrontements violents entre « conservateurs » et « progressistes » ? Pourquoi se sont-elles polarisées sur la question des programmes ? Quels en ont été les acteurs, pour quelles motivations et dans quels rôles ?
Dès 1975, le Greph et Jacques Derrida soulignaient l’impasse d’un modèle hérité du temps où la « classe de philosophie », couronnement des études secondaires, était réservée à une élite sociale.
En 2020, la disparition de la série L, les difficultés que la philosophie rencontre dans la filière technologique, l’étouffement des innovations pédagogiques par l’institution scolaire signent la marginalisation de cette discipline. La perspective est amère pour les professeurs et désolante pour les élèves, alors que la philosophie pour tous est devenue plus que jamais nécessaire. Ce livre retrace l’histoire ignorée d’un échec, avec ses positions, ses questionnements, ses débats. Parce que l’enseignement scolaire de la philosophie reste à réinventer.
Serge Cospérec est professeur agrégé de philosophie à l’Inspé de Créteil. Il a dirigé avec Jean-Jacques Rosat Les Connaissances et la Pensée (2003). Auteur de nombreux articles sur l’enseignement de la philosophie parmi lesquels « Le cas de la Grande-Bretagne » (Enseignement et pratiques de la philosophie, 2016) et « Développer l’esprit critique des élèves ? Un mouvement anglo-saxon, le “Critical Thinking” » (Skhole.fr, 2018). Responsable du groupe Philosophie au Snes de 1994 à 2001 et président de l’Acireph de 2002 à 2008, Serge Cospérec a participé de façon engagée aux débats et controverses dont il retrace ici le déroulement.
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